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Pourquoi

une enquête sur la Dynamique

de la Solidarité ?

Depuis plusieurs années, je m’intéresse à la question de la Solidarité à travers mes orientations, expériences professionnelles (monde de l’entreprise/philanthropie et associatif) et personnelles (bénévolat).

Avec ce terme de « Solidarité », j’inclus tous les acteurs concernés : secteur privé, public, monde associatif ou autres partenaires… dont le cercle s’est agrandi plus récemment pour moi à la question du participatif/contributif.

Pour mieux aborder les multiples facettes de cet écosystème complexe, j’avais envie d’aller à la rencontre de ceux qui font, expérimentent, trouvent, déploient… En cherchant ce qui émane des expériences solidaires – individuelles et/ou collectives de chacun-e.

Les interviewé-es ont majoritairement accepté ce terme de Solidarité même si parfois le sens qu’ils y mettaient variait. Ce mot fédérateur a permis à chacun-e de s’inscrire dans la démarche avec souvent en préambule le besoin d’en donner sa propre définition ou ses propres limites à cette formulation – mais quoi de plus naturel comme fondement à un questionnement tout aussi personnel que professionnel.

L’étymologie latine de « Solidarité » associe le mot solidus (massif) et de l'expression in solidum qui signifie « pour le tout ». Tout un programme.

 

Sa définition inclut une valeur morale, une vision mais aussi l’action… l’amplitude de cette terminologie décrit les différentes strates concernées dans le champ vaste exploré par l’enquête.

Le terme de Dynamique, quant à lui, s’est imposé de lui-même tant le secteur et l’actualité offrent une multitude d’initiatives, exemples et projets.

 

La démarche, une enquête qualitative

 

Le travail collectif de l’enquête depuis les interviews jusqu’à la restitution aux interviewés – de décembre 2015 à avril 2016 - a été mené par un trio de têtes chercheuses :

  • Elisabeth BRIGANT, Accompagnatrice de Dynamiques Collectives et Énergiques,

  • Flora LAGNEAU, Professeure des écoles impliquée dans divers collectifs de transition,

  • Valérie MAILLARD, Consultante en Développement de Partenariats Solidaires.

 

Nous avons mené en binômes, 26 interviews de décembre 2015 à avril 2016.

 

Le panel se constitue d’acteurs de la Solidarité dans toute sa diversité. Il comprend des entreprises (DG, RH, RSE ou Fondation), des partenaires (prestataires – ci-après nommés « partenaires-prestataires »), des entités du secteur public (villes, institutions), des associations, des réseaux, des collectifs, des membres de l’éducation-recherche, des entrepreneurs et enfin des bénéficiaires acteurs.

Au total, après retranscription des interviews, 892 idées ont été récoltées. Un vote de notre trio (2ème vague de subjectivité contrôlée) a retenu 240 idées pour leur puissance et sont retranscrites ainsi [idées d’interviewé et/ou verbatim]. Le travail collectif a ensuite travaillé à près de 100 regroupements d’idées ici mentionnées en bleu.

Aujourd’hui, six mois après la première interview, c’est le temps du recul et de l’analyse. Six mois de rencontres, d’idées partagées, parfois en télescopage imprévu avec d’autres ou avec l’actualité, six mois d’ouverture !

 

Mon analyse personnelle s’est nourrie de cette aventure de six mois. Ma synthèse est organisée autour de 3 grandes thématiques de Solidarité qui m’intéressent tout particulièrement :

 

  1. L’évolution des pratiques de la Solidarité

  2. La Solidarité et le travail

  3. La Solidarité, part de notre humanité… qui fait du bien !

Il s’agit d’une photographie, d’un vivier d’idées et d’un état des lieux modeste du vaste champ de la Solidarité qui – je l’espère – alimentera nos envies individuelles et collectives de faire et de développer autrement les initiatives qui construisent notre société aujourd’hui pour demain.

 

C’est un pont que j’ai voulu lancer dans l’échange et la réflexion pour contredire la citation d’Isaac Newton (quelle audace !) : « Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. »

Valérie Maillard

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